Est-ce que l’assurance-vie est encore un bon placement ?

pièges à éviter avec les assurances-vie

💡 Lorsqu’on parle d’épargne ou d’investissement en France, l’assurance-vie est souvent le sujet numéro 1.
Mais pourquoi ? Est-ce parce que c’est une solution proposée par défaut par tous les conseillers bancaires, ou bien parce qu’elle offre réellement des avantages intéressants ?
Une chose est sûre : l’assurance-vie suscite de nombreuses interrogations. Alors, est-ce un véritable bon placement aujourd’hui ?

En 2024, les chiffres de collecte nette ont atteint des sommets, avec 22,8 milliards d’euros. Mais cette popularité est-elle justifiée par des raisons d’intérêt, ou simplement par habitude ? L’assurance-vie peut effectivement être un excellent choix pour certains profils d’investisseurs, mais elle s’avère souvent peu avantageuse pour d’autres, et est parfois souscrite par simple recommandation du banquier.

collecte assurances-vie france 2024

Si vous avez une assurance-vie sans vraiment savoir pourquoi, si vous avez l’impression de ne pas avoir de gains et de payer des frais élevés, cet article vous aidera à déterminer s’il est pertinent pour vous de changer de support d’investissement.

Souvent, quand on parle d’assurance-vie, beaucoup l’associent à une assurance décès, un peu comme l’assurance emprunteur qui rembourse un prêt immobilier en cas de décès.
Pourtant, le terme « assurance-vie » peut être trompeur : il s’agit avant tout d’un outil d’investissement, conçu pour faire fructifier votre épargne, tout en offrant des avantages fiscaux et des exonérations sur les sommes transmises aux bénéficiaires en cas de décès.

En pratique, l’assurance-vie est un contrat entre vous (le souscripteur) et une compagnie d’assurance. Le principe est simple : vous versez de l’argent (ce qu’on appelle des « primes ») sur votre contrat, et cet argent est ensuite investi sur différents supports financiers, en fonction de vos choix ou d’une gestion faite par des professionnels.
Tant que le contrat est en cours, vous restez propriétaire de votre argent et vous pouvez :

  • Effectuer des rachats partiels (retirer une partie de l’épargne sans fermer le contrat),
  • Demander une avance (un prêt temporaire de l’assureur sans désinvestir les fonds),
  • Clôturer totalement son contrat (et récupérer l’ensemble du capital).

En cas de décès, le capital accumulé ou la rente est versé(e) au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le contrat.

L’assurance-vie possède trois avantages principaux :

  • Fiscalité allégée après 8 ans : l’assurance-vie devient particulièrement avantageuse sur le plan fiscal après 8 ans de détention, grâce à des abattements annuels sur les gains en cas de retrait. Nous reviendrons plus en détail sur cet aspect dans la partie 2.
  • Sécurité du capital via le fonds en euros : dans la majorité des contrats, le fonds en euros garantit presque totalement le capital investi. Cela signifie que les montants versés sont sécurisés (hors frais). Attention toutefois : les supports en unités de compte ne bénéficient d’aucune garantie et exposent à un risque de perte en capital.
  • Transmission patrimoniale : en cas de décès, les capitaux transmis via l’assurance-vie bénéficient d’une exonération fiscale pouvant aller jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire, sous réserve que les versements aient été effectués avant les 70 ans du souscripteur. Passé cet âge, un plafond global de 30 500 € d’exonération s’applique, rendant la planification plus complexe.

En France, le marché de l’assurance-vie est principalement structuré autour des compagnies d’assurances, qui conçoivent et gèrent les contrats. Ce sont elles qui proposent les produits, assurent la gestion administrative et financière, et garantissent, le cas échéant, la sécurité du capital investi sur les fonds en euros.

Cependant, les assureurs ne vendent pas directement leurs contrats aux épargnants dans la majorité des cas. Ils s’appuient sur un vaste réseau d’intermédiaires pour distribuer leurs produits :

  • Banques (banques traditionnelles ou banques en ligne),
  • Courtiers (indépendants ou rattachés à des réseaux),
  • Conseillers en gestion de patrimoine (CGP),
  • Agents généraux d’assurance.

Ces intermédiaires jouent un rôle clé : ils sélectionnent, conseillent et vendent des contrats d’assurance-vie à leurs clients.

Le modèle économique des intermédiaires repose souvent sur des commissions (ou rétrocessions) versées par les compagnies d’assurance pour chaque contrat vendu ou chaque somme investie.
Cela peut entraîner des conflits d’intérêts :

  • L’intermédiaire pourrait être incité à vous orienter vers les contrats qui lui rapportent le plus, et non forcément vers ceux qui sont les mieux adaptés à votre situation
  • Certains produits, notamment ceux comportant des frais élevés (frais d’entrée, frais de gestion sur unités de compte, etc.), peuvent être privilégiés parce qu’ils génèrent plus de rémunération pour l’intermédiaire.
  • Certains CGP ou courtiers peuvent être liés par des accords d’exclusivité avec certains assureurs, limitant la diversité réelle des contrats proposés.

C’est pourquoi il est important de bien choisir votre conseiller, car il joue un rôle prépondérant dans la qualité du conseil de vos placements à long terme. Méfiez-vous des « vendeurs » de produits d’assurance-vie, dont l’objectif principal est souvent de vous vendre un contrat au détriment de vos objectifs et intérêts personnels.

Pour éviter ce genre de situation, il est préférable de se tourner vers un conseiller indépendant, idéalement un professionnel indépendant comme constaté dans le régime MIF 2 (Marchés d’Instruments Financiers). Ce type de conseiller n’est lié à aucune compagnie d’assurance ou banque spécifique et pourra vous proposer des contrats réellement adaptés à vos besoins, sans conflit d’intérêts.

Dans le cadre de l’assurance-vie, il existe différents types de supports d’investissement, chacun ayant ses caractéristiques et niveaux de risque. Voici un aperçu des principales options disponibles.

💰 Le fonds en euros est souvent considéré comme la pierre angulaire de nombreux contrats d’assurance-vie.
Son principe est simple : votre capital est garanti, ce qui signifie que vous ne risquez pas de perdre d’argent sur cette partie de votre contrat, sous réserve des conditions spécifiques de votre contrat d’assurance-vie.

En contrepartie de cette sécurité, les rendements du fonds en euros sont faibles.
Ces fonds sont principalement investis dans des obligations d’État (comme la France ou d’autres pays européens et internationaux) et des titres à faible risque.
Attention : Aujourd’hui, les rendements des fonds en euros se situent généralement entre 0,5 % et 2,5 % net par an, selon les contrats. Ces rendements peuvent donc être inférieurs à l’inflation, ce qui entraîne une perte de pouvoir d’achat : le coût de la vie augmente plus rapidement que votre épargne.

À côté des fonds en euros, les contrats d’assurance-vie offrent également la possibilité d’investir dans des unités de compte (souvent abrégées en « UC »).
Ces supports permettent de diversifier vos placements, car votre argent est investi dans une large gamme d’actifs, tels que des actions, des obligations, des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), de l’investissement privé (private equity) ou encore des ETF (fonds indiciels cotés en bourse).

Contrairement au fonds en euros, le capital investi dans des unités de compte n’est pas garanti : La valeur de votre épargne peut fluctuer en fonction des performances des marchés financiers, ce qui peut entraîner des gains… mais aussi des pertes.
Ce type de support présente donc un risque de perte en capital, mais en contrepartie, le potentiel de gain est plus élevé, surtout sur le long terme.

Aujourd’hui, l’offre d’unités de compte s’est énormément enrichie.
Il existe désormais des supports :

  • Innovants : comme les fonds d’infrastructures ou d’économie verte.
  • Responsables : via les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable), qui prennent en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG),
  • Thématiques : par exemple des fonds investis dans les nouvelles technologies, la santé, le climat ou les énergies renouvelables,

L’un des grands atouts de l’assurance-vie, c’est la manière dont elle permet de transmettre un capital à ses bénéficiaires en réduisant les droits de succession, qui sont habituellement dus lors de la transmission d’un héritage.

Les règles fiscales liées à l’assurance-vie diffèrent selon l’âge du souscripteur au moment des versements (c’est-à-dire l’argent que vous mettez sur le contrat) et de l’âge au moment du décès. Voyons cela en détail :

Si le souscripteur de l’assurance-vie (vous) effectue des versements avant ses 70 ans, les sommes transmises via le contrat bénéficient d’une exonération de droits de succession jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire. Cela signifie que, si vous désignez plusieurs bénéficiaires, chaque bénéficiaire peut recevoir jusqu’à 152 500 € sans avoir à payer de taxes sur ce montant.

Exemple :

  • Vous avez 3 enfants et vous avez un contrat d’assurance-vie. Si vous avez versé 500 000 € sur ce contrat avant vos 70 ans, chaque enfant pourra toucher jusqu’à 152 500 € sans payer de droits de succession. Cela représente 457 500 € exonérés de taxes. Le reste de la somme, soit 42 500 €, sera soumis aux droits de succession traditionnels (selon le barème applicable).

Si le souscripteur fait des versements après ses 70 ans, il y a un abattement global sur l’ensemble des primes versées après cet âge. Cet abattement est de 30 500 € au total pour tous les bénéficiaires. Cela signifie que si vous avez versé plusieurs sommes sur votre contrat d’assurance-vie après 70 ans, seules les 30 500 € seront exonérées de droits de succession.

Exemple :

  • Vous avez versé 200 000 € sur votre contrat d’assurance-vie après vos 70 ans. Votre abattement global sera de 30 500 € pour l’ensemble des bénéficiaires, et le reste, soit 169 500 €, sera soumis aux droits de succession.

Cependant, dans ce cas, les primes versées après 70 ans ne bénéficient pas de l’abattement par bénéficiaire, comme pour les versements faits avant 70 ans. L’abattement est global pour tous les bénéficiaires, donc 30 500 € au total, quelle que soit la répartition entre les bénéficiaires.

Si vous effectuez un retrait avant 8 ans de votre contrat d’assurance-vie, vos gains (les intérêts ou plus-values générées par votre épargne) sont soumis à des impôts.

Voici les deux options fiscales possibles (vous devrez en choisir une) pour vos gains :

  • L’impôt sur le revenu au barème progressif : Cela veut dire que vos gains seront ajoutés à vos autres revenus (par exemple, votre salaire) et seront imposés selon votre tranche d’imposition (par exemple 11 %, 30 %, ou plus selon vos revenus totaux). Vous paierez aussi les prélèvements sociaux de 17,2 % sur vos plus-values.
  • Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) : Taux fixe de 30 % qui est automatiquement appliqué si vous ne choisissez pas l’impôt sur le revenu au barème progressif. Ce taux comprend 12,8 % d’impôt et 17,2 % de prélèvements sociaux.

Une fois votre contrat d’assurance-vie passé 8 ans, la fiscalité devient plus avantageuse.

  • Abattement annuel (4 600 euros / an) : Vous pouvez bénéficier d’un abattement sur les sommes retirées de 4 600 euros par an (9 200 € pour un couple). Cela signifie que vous pouvez retirer chaque année cette somme sans être imposé.
  • Imposition à 24,7 % (PFU) ou impôt sur le revenu au barème progressif : Si vos retraits dépassent l’abattement, vous serez taxé à hauteur de 24,7 % (7,5 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux). Vous aurez également la possibilité d’opter pour l’imposition de vos gains selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Cas concret

👨‍💼👩‍💼Sophie et Thierry, un couple marié ayant souscrit à une assurance-vie il y a 12 ans, ont les détails suivants concernant leur contrat :

  • Versement initial : 150 000 €
  • Gains réalisés sur 12 ans : 50 000 €
  • Capital total après 12 ans : 200 000 € (150 000 € de capital + 50 000 € de gains)

Aujourd’hui, Sophie et Thierry souhaitent effectuer un retrait partiel de 40 000 € sur leur contrat d’assurance-vie.
Ils ont le choix entre deux options fiscales : Impôt sur le Revenu au barème progressif (IR) ou Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU).
Les prélèvements sociaux ayant déjà été prélevés annuellement par l’assureur, ils n’auront pas à les régler à nouveau lors du retrait.

Lorsque Sophie et Thierry retirent 40 000 €, l’imposition se fait sur les gains réalisés (c’est-à-dire la plus-value générée par leur investissement).

  • Le capital total est de 200 000 €, dont 50 000 € sont des gains.
  • Le retrait de 40 000 € contient une proportion des gains.
    Le ratio des gains dans le capital est de :
    50 000 € de gains / 200 000 € de capital total = 25 %.
    Donc, sur leur retrait de 40 000 €, 25 % correspond à des gains, soit 10 000 € (40 000 € x 25 %).

Ces 10 000 € seront ajoutés aux revenus de Sophie et Thierry et soumis à leur tranche d’imposition.
Supposons qu’ils soient dans la tranche d’imposition de 30 % :
Impôt à payer :
10 000 € x 30 % = 3 000 €.

Ainsi, avec l’option IR, ils devront payer 3 000 € d’impôts sur les 10 000 € de gains retirés.

Le PFU est un taux forfaitaire global de 24,7 %, qui comprend :

  • 7,5 % d’impôt sur le revenu
  • 17,2 % de prélèvements sociaux.

Donc, sur les 10 000 € de gains, l’impôt sur le revenu serait de 750 € (7,5 %).

Dans cet exemple, avec l’option IR, l’impôt à payer est de 3 000 € (10 000 € de gains x 30 %).
Avec l’option PFU, l’impôt sur le revenu serait de 750 € (7,5 % des 10 000 € de gains).

🔍 En résumé : Dans ce cas, l’option PFU est plus avantageuse. L’option IR entraînerait un impôt de 3 000 € sur les gains, tandis que l’option PFU appliquera un impôt de 750 € sur les gains.

Attention : Cela dépend de votre tranche marginale d’imposition (TMI) personnelle. Si votre TMI est plus élevé que 12,8 %, le PFU sera probablement plus avantageux. En revanche, si votre TMI est moins élevé, l’option IR pourrait être plus avantageuse.

Si vous avez des questions ou besoin de conseils pour le choix entre l’IR et le PFU, n’hésitez pas à me contacter !

Lorsqu’un conseiller vous parle d’assurance-vie, soyez vigilant sur certains points.

Avant même de comparer les contrats, il est essentiel de se poser la bonne question : l’assurance-vie est-elle vraiment utile pour vous ?
Si vous n’avez pas d’enfants, ou si votre patrimoine est inférieur aux abattements fiscaux applicables en cas de succession (100 000 € par enfants), alors l’intérêt principal de l’assurance-vie — à savoir l’optimisation successorale — peut être réduit, voire inutile dans votre cas.

De plus, si vous cherchez uniquement à faire fructifier votre épargne à moyen ou long terme, d’autres solutions (comme le PEA, le compte-titres ou certains placements immobiliers) peuvent être plus souples, moins coûteuses et mieux adaptées à votre profil.

👉 À retenir : l’assurance-vie reste une enveloppe d’investissement, mais pas systématiquement la meilleure option. Prenez toujours le temps d’évaluer vos besoins et vos objectifs avant de vous engager.

Les assurances-vie présentent des niveaux de frais très variables.
Historiquement, les contrats traditionnels d’assurance-vie comprenaient souvent des frais d’entrée, de versement, d’arbitrage, et parfois même des frais de sortie.
Aujourd’hui, les nouveaux contrats tendent à être plus compétitifs : ils proposent majoritairement uniquement des frais de gestion, sans frais d’entrée, de versement ou même d’arbitrage.

Voici un tableau récapitulatif des différents frais

frais d'assurances-vie

Liquidité
Certaines assurances-vie peuvent imposer des restrictions ou des pénalités en cas de retrait anticipé. Il est important de vérifier si votre contrat vous laisse la liberté de récupérer votre argent quand vous le souhaitez, sans coûts excessifs.

Certains contrats proposent une gestion pilotée ou déléguée, où des professionnels gèrent vos investissements selon votre profil de risque.
Attention : cette option peut entraîner des frais supplémentaires. Avant d’accepter, assurez-vous que le service est de qualité et que les performances justifient les coûts.

Pour évaluer la performance de votre assurance-vie, comparez-la à plusieurs critères :

  1. Vérifiez le rendement de votre fonds en euros sur plusieurs années. Si le rendement net est inférieur à 2 % depuis plusieurs années, il peut être pertinent de revoir votre stratégie d’investissement. En particulier, si ce taux est inférieur à celui de votre livret A (qui, rappelons-le, n’est pas soumis à l’IR ni aux prélèvements sociaux), il serait peut-être temps de réévaluer votre choix et d’explorer des alternatives plus avantageuses.
  2. La performance des unités de compte : Si vous avez investi dans des unités de compte (actions, obligations, etc.), examinez leur évolution au cours des dernières années. Comparez la performance de vos unités de compte avec celle des indices de référence pour déterminer si elles suivent la tendance ou si elles surperforment de manière significative.
  3. Les frais : N’oubliez pas de prendre en compte les frais de gestion et les frais d’entrée. Ils peuvent réduire considérablement votre rentabilité.

La Loi Sapin II, entrée en vigueur en 2016, donne aux autorités françaises — en particulier au Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) — le pouvoir de prendre des mesures exceptionnelles pour protéger la stabilité du système financier en cas de crise majeure.
Concrètement, cette loi permet de bloquer temporairement les retraits et arbitrages sur les contrats d’assurance-vie en euros.

➡️ Comment cela fonctionne ?
En situation de risque systémique (par exemple, une panique sur les marchés), le HCSF peut suspendre ou limiter pendant une durée maximale de six mois :

  • Les rachats partiels ou totaux,
  • Les avances sur contrats,
  • Les arbitrages entre supports.

La mesure peut être renouvelée une seule fois, pour une seconde période de six mois maximum. Autrement dit, le blocage pourrait durer jusqu’à un an au total si la situation l’exige.

⚠️ À noter : cette disposition vise à éviter des retraits massifs qui déstabiliseraient le secteur de l’assurance, au détriment de l’ensemble des assurés. Même si ce risque reste très rare, il est important d’en être conscient avant d’investir sur un fonds en euros.

Aujourd’hui, d’autres options peuvent être envisagées pour diversifier, sécuriser ou dynamiser votre épargne. Une liste non exhaustive est :

  • Plan d’Épargne en Actions (PEA) : très intéressant pour investir en actions européennes avec une fiscalité très avantageuse après 5 ans.
  • Compte-titres ordinaire : plus flexible mais sans avantages fiscaux particuliers. – Voir article CTO vs PEA
  • Plan Épargne Retraite (PER) : optimisé pour la retraite, avec une fiscalité attractive à l’entrée.
  • Investissement immobilier : en direct ou via des REITs ou SCPI, idéal pour ceux qui cherchent du rendement ou un complément de revenu.
  • Livret A / LDDS : pour une épargne totalement sécurisée mais peu rémunératrice.

Chaque alternative présente ses propres avantages et risques, il est donc important de bien choisir selon votre situation personnelle et votre tolérance au risque.

👉 Si vous souhaitez y voir plus clair ou être accompagné pour trouver la solution qui vous convient, n’hésitez pas à me contacter !

L’assurance-vie reste une enveloppe d’investissement adéquat pour certaines profils mais elle n’est pas adaptée à tout le monde. Avant de souscrire ou de continuer à investir dessus, il est important de vérifier si elle correspond réellement à votre profil de risque et à vos objectifs financiers.

🔍 En résumé : Ne choisissez pas l’assurance-vie par habitude ou par défaut. Prenez le temps d’évaluer vos besoins réels pour construire une stratégie d’investissement adaptée.

Besoin d’un accompagnement personnalisé ?

📩 N’hésitez pas à me contacter pour un rendez-vous gratuit afin de définir la meilleure stratégie pour vous.

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